Vendredi, 3 février 2012 | 185 vus
Résumé :
Ensemble des conditions extĂ©rieures dans lesquelles vit et se dĂ©veloppe un individu humain, le milieu joue un rĂ´le important dans la dĂ©termination des connaissances que le sujet, son antagoniste, doit dĂ©velopper pour contrĂ´ler une situation d'action. Les thĂ©ories modernes lui assignent un rĂ´le fondamenÂtal dans les apprentissages. De ce point de vue, une part importante de l'enÂseignement paraĂ®t consister en la rĂ©organisation d'un milieu favorable aux adaptations a-didactiques. Encore faut-il savoir quelles conditions didactiques de dĂ©volution il convient de rĂ©aliser pour que l'Ă©lève puisse entrer dans un tel contrat. Dans une situation de validation d'un savoir, le milieu devient, de plus, le lieu de fonctionnement et la rĂ©fĂ©rence, implicite ou explicite, des connaissances correspondantes. II devient donc par lĂ un objet culturel et Ă©pistĂ©mologique d'enseignement.
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Vendredi, 3 février 2012 | 168 vus
Résumé :
Il s'agit dans ce cours :
- de repérer les très nombreux assujettissements de l'enseignant qui s'actualisent successivement ou, et surtout, simultanément dans la relation didactique ;
- de les modéliser en termes de "situation didactique" c'est à dire en "jeux" formels qui inscrivent les décisions possibles dans des stratégies, (et les décisions observées dans des stratégies "optimales"). Les décisions qui nous intéressent sont déterminées par les caractères spécifiques du savoir visé et de son usage par les élèves. Les stratégies optimales sont conditionnées par des contraintes que la didactique a pour objet de mettre en évidence ;
- de se donner les moyens de confronter les modèles théoriques à la contingence. Celle ci est appréhendée, et même construite, en traitant les observations possibles (de classes, de cours, de textes) à l'aide d'objets et de méthodes adéquates mais moins spécifiques.
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Vendredi, 3 février 2012 | 177 vus
Dossier n°11
Le « contrat et la gestion didactiques »
Ce dossier rassemble les textes et les notes de cours ou de conférences,  qui ont accompagné l’émergence du concept de « contrat » en matière de d’enseignement des mathématiques.
La plupart de ces textes reprennent des fragments de textes antérieurs, parfois sans changement (pas même des corrections orthographiques), parfois en les corrigeant sensiblement sans que jamais une synthèse m’apparaisse comme satisfaisante. Il est difficile pour un chercheur de poser son sac tant qu’il lui semble que son travail présente tant d’imperfections et en même temps tant de promesses. De sorte que mes résultats sont éparpillés dans une histoire qui commence en 1975 (voir sur ce site le texte Charlie Chaplin et la Didactique 1975-2010) et se poursuit jusqu’à aujourd’hui.
Les réflexions sur ce qu’attendent l’un de l’autre les deux protagonistes de la relation didactique, se sont d’abord imposées à moi au cours de mes observations d’élèves en difficultés. On trouvera leurs traces dans le dossier 4 « les échecs électifs en mathématiques dans l’enseignement élémentaire 1980 ». Ces attentes mutuelles ont une propriété étonnante : elles expriment des désirs incompatibles mais elles sont pourtant considérées comme si naturelles qu’elles s’imposent comme un contrat. On croît que si le professeur est un bon professeur, l’élève automatiquement apprend, et que si l’élève est un bon élève, le professeur peut remplir son contrat. En réalité si chacun se contente de faire ce qui est prescrit dans ce supposé contrat, l’apprentissage n’a pas lieu. (voir l’échec et le contrat 1980).
Si le professeur propose un problème que l’élève ne sait pas résoudre, l’élève accuse le professeur d’incompétence, s’il donne la solution, l’élève n’a pas l’occasion de la produire lui-même et de se l’approprier. Au mieux il peut adhérer, mais la connaissance lui reste extérieure. C’est l’essence de la violence symbolique dont parle Bourdieu. Les ...
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Vendredi, 3 février 2012 | 118 vus
Résumé :
Cet article relève quelques difficultés des élèves de l’enseignement supérieur, secondaire et primaire En comparant ces difficultés il met en évidence le rôle qu’y jouent des difficultés de l’énumération de collections et s’interroge sur la difficulté des enseignants à identifier l’origine de ces difficultés. Il prend alors ces observations comme le sujet d’une étude méthodologique : comment une théorie didactique peut elle intervenir en l’absence du concept mathématique qui serait nécessaire ? Il décrit alors la méthode d’analyse et explicite une situation fondamentale et l’exemplifie par une situation pour des élèves d’école maternelle.
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Vendredi, 13 janvier 2012 | 223 vus
Résumé
Huit Exemples inductifs et introductifs sont suivis d'une Méthode d’étude, qui constitue une modélisation progressive. Sur l'exemple 1 une modélisation propose la structure de base, l'objet de la situation, l'étude de la connaissance transmise et les caractéristique de cette situation et notamment celle des ostensifs qu'elle présente. Les autres exemples permettent successivement d'interroger le processus d'ostension à propos de divers objets mathématiques, logiques ou d’œuvres d'art.
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Vendredi, 9 décembre 2011 | 325 vus
Résumé (courtoisie de l’éditeur) :
La théorie des situations permet de fonder l’étude des erreurs sur leur rôle, sur leurs effets et sur leur importance dans les processus didactiques. L’article montre ainsi de nouvelles classifications et de nouvelles méthodes d’études, plus proches du travail des professeurs, à qui il fournit ainsi une base de réflexion originale et utile.
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Vendredi, 4 novembre 2011 | 393 vus
Les représentations : étude en théorie des situations didactiques (2004)
Résumés (français, anglais) courtoisie de l’éditeur :
Cet article a pour objet de montrer comment la théorie des situations aborde le concept de représentation par ses propres moyens, avec l’ambition de donner un cadre théorique plus approprié aux travaux des didacticiens, trop souvent prisonniers du sens large et vague donné à ce concept en psychologie et en sociologie. Il s’appuie sur les résultats des travaux portant sur la genèse de représentations iconiques des objets, des collections et des relations avec les élèves de 5 ans. Faisant écho aux préoccupations soutenues des chercheurs contemporains, il tend à montrer l’intérêt d’analyser l’apport des didacticiens des mathématiques à l’élaboration de ce nouveau cadre.
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Jeudi, 3 novembre 2011 | 514 vus
Sommaire du Dossier n°9 "Les expériences sur l’enseignement des Rationnels et des décimaux 1973-1998"
ce dossier ne sera déposé sur ce site que progressivement au fur e à mesure de la mise à jour des documents annoncés
1     L’ouvrage « Rationnels et décimaux dans la scolarité obligatoire 1985
La fiche signalétique du livre
Le résumé, le commentaire
c. le livre   535 pages      pour lire ou télécharger le livre, ouvrir, à droite l'onglet "Travaux classés par années" \ Années 1986 à 1990"
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Lundi, 20 juin 2011 | 483 vus
Résumé :
Dans quelle mesure le système didactique (le maĂ®tre, par exemple) est-il contraint de gĂ©rer une reprĂ©sentation des comportements effectifs (et donc variĂ©s et provisoires) des Ă©lèves et de leurs connaissances transitoires ? Comment satisfait-il cette exigence et/ou comment peut-il y Ă©chapper ou en minimiser les contraintes ? Comment opère-t-il pour cela: sur le savoir (transÂpositions locales) ; sur l'Ă©lève (sa mĂ©moire); sur le milieu, etc.? Le système diÂdactique a-t-il une «mĂ©moire» ?
Quelles en seraient les conséquences et quelles conjectures peut-on proposer :
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Vendredi, 1 avril 2011 | 549 vus
Résumé :
Le but de ce texte est d'engager une réflexion sur ce qui constitue jusqu'ici le champ de la didactique des mathématiques et sur son développement. Elle est présentée comme la science des conditions spécifiques de la diffusion des connaissances mathématiques utiles au fonctionnement des institutions humaines. Dans une première partie de l’article, les fonctions sociales assignées à ce domaine de recherche sont décrites comme des défis mortels auxquels il est confronté. L’obligation de remplir immédiatement une fonction sociale, de se présenter selon les canons et les pratiques d’une science établie, de déterminer des orientations pour l’éducation, de proposer des solutions pratiques pour tous les problèmes des divers niveaux scolaires et universitaire et de toutes les institutions en présence, se plier au développement que d’autres sciences hasardent en direction de l’enseignement, etc. La didactique est l’objet d’attentes démesurées et de critiques excessives. Les contraintes externes et internes portant sur son développement sont ensuite analysées. L’auteur indique alors quelques voies importantes pour le futur de la discipline.
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Vendredi, 1 avril 2011 | 730 vus
Résumé :
Cet article prĂ©sente trois aspects fondamentaux de l’ingĂ©nierie didactique :     Â
           - l’ingénierie des situations a-didactiques (isolées) (situations mathématiques) ;
           - l’ingénierie du contrat didactique des processus longs et de la transposition              (systèmes didactiques généraux) ;
           - l’ingénierie des grands systèmes didactiques réels (exemples : les processus psychodynamiques de Dienès et les heuristiques de Polya).
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Vendredi, 1 avril 2011 | 770 vus
 Résumé :
 L’article commence par un inventaire des organismes qui se préoccupent en France de renouveler l’évaluation ou qui l’étudient, et par court compte rendu de leurs actions et de leurs entreprises. Il se poursuit par une étude des tendances nouvelles relatives à l’apprentissage scolaire. Il relève le développement de l’utilisation dans les classes, de situations collectives, plus ouvertes dans les classes et inventorie les recherches épistémologiques, historiques, ainsi que la création d’instruments d’analyse nouveaux (Pluvinage, Balacheff). La partie principale de l’article s’intéresse aux interactions entre l’évaluation, l’apprentissage et l’enseignement des mathématiques.
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Samedi, 5 mars 2011 | 339 vus
 Les organisateurs avaient prĂ©parĂ© trois questions : « Il y a près de quarante ans vous avez menĂ© des expĂ©rimentations sur l’introduction de l’alĂ©atoire dès l’école primaire ».Â
Question 1. Qu’est-ce qui animait les expérimentateurs ?
Professeurs, chercheurs et élèves ont été passionnés par les découvertes provoquées par la situation initiale
Question 2 Quel bilan en avons-nous tiré ?
Nous avons compris les défauts et les bornes que rencontraient des méthodes basées sur le cursus classique.
Les Ă©lèves ont utilisĂ© les termes habituels : effectifs, distribution, frĂ©quence, ils ont pressenti la loi des grands nombres, manipulĂ© des intervalles de confiance, calculĂ© des frĂ©quences thĂ©oriques dans de nouvelles expĂ©riences…   Â
Nous avons montrĂ© que l’articulation des leçons d’un curriculum pouvait suivre un ordre dĂ©terminĂ© par l’enchaĂ®nement des questions (ordre Ă©pistĂ©mologique) et non selon l’ordre de leurs rĂ©ponses (ordre d’un cours de mathĂ©matique) ou un ordre arbitraire prĂ©tendu rationnel. Â
Nous avons montrĂ© que les Ă©lèves pouvaient apprendre la Statistique et le calcul des probabilitĂ©s sans invoquer une seule fois le hasard, la chance ou l’adresse. Â
 Nous avons vu que la difficulté d’apprendre des mathématiques était moins dans l’incapacité des élèves que dans les insuffisances de nos connaissances de Didactique.
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Jeudi, 23 décembre 2010 | 744 vus
Les échecs électifs en mathématiques dans l'enseignement élémentaire 1980
Résumé :
Pour étudier les enfants en échec électif en mathématiques l’auteur conjugue les méthodes statistiques et cliniques. Il analyse longuement la possibilité de constituer un échantillon à partir de l’opinion des maîtres. Il ne pense pas qu’il faille chercher les caractéristiques de ces échecs dans les variables psychomotrices ou cognitives comme on l’a fait à une époque. Il donne quelques résultats relatifs aux acquisitions scolaires de ces enfants comparés aux autres enfants, dans une étude longitudinale de plusieurs échantillons (de 60 à 1100 enfants) sur 3 ans. Il conclut sur un court exemple - le cas de Gaël - en exposant l’hypothèse que certains échecs électifs seraient dus à un dysfonctionnement du contrat didactique dans les situations scolaires. 2 annexes  La Monographie d’un enfant en difficulté l’enfant Gaël et L’échec et le contrat.
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Jeudi, 23 décembre 2010 | 558 vus
L'Ă©chec et le contrat
Résumé :
 Ce texte est la transcription d’une interview. L’auteur y évoque la façon dont il a abordé quelques années plus tôt une étude d’ensemble sur les échecs électifs en Mathématiques - la prétendue « dyscalculie »-. L’échec scolaire de certains enfants dans une seule matière - les mathématiques- est-il vraiment une « maladie » ? Ou bien est-il la manifestation marginale normale d’un processus aléatoire complexe ? Les élèves en échec ont-ils d’autres points communs ? La pose d’un tel diagnostic est elle justifiée? Peut-on en identifier des causes ? L’orthophonie peut-elle proposer une aide appropriée ?
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